Je n’ai pas été très présente cette dernière année… et pour cause : nous avons eu la chance d’avoir un petit garçon ! Quelle aventure ! (qui ne m’a pas laissé beaucoup de temps. Et, à vrai dire, je n’avais pas trop la tête à faire autre chose que de tenir le coup pour aller travailler. Mon gros (et presque seul) symptôme de grossesse ayant été la fatigue donc toute mon énergie était dévouée au fait de prendre les transports et de tenir le coup toute une journée.)
Et cela fait maintenant 100 jours que notre petit chou est avec nous. 100 jours bouleversants, flippants, crevants, excitants.
À sursauter en pleine nuit dès qu’il fait un bruit bizarre de peur qu’il s’étouffe.
À courir partout pour faire une lessive ou la vaisselle dès qu’on réussit à lui faire faire une sieste.
À jongler avec les tâches administratives et les rendez-vous médicaux alors que petit chou s’est endormi à 3h du matin (bonjour le décalage !).
À désespérer, de temps en temps, du manque de temps pour se reposer, faire autre chose que laver des biberons et changer des couches.
À s’extasier, la première fois qu’il a fait « areuh » puis qu’il nous a tenu 10 minutes de conversation.
À pleurer de fatigue en douce à 5h du matin.
À rire aux éclats en voyant sa tête toute penaude quand il fait des bruits pas très élégants.
À le laisser me toucher le visage, les lèvres, les cheveux, même s’il me griffe un peu ou que ça me fait un peu bizarre, pour continuer de faire connaissance avec lui.
À jouer à la poupée en lui mettant des petits jeans trop mignons et en lui tricotant des petits hauts.
À s’inquiéter pour plus tard (et si il lui arrivait quelque chose ?).
À imaginer tout ce que je pourrai partager avec lui tout au long de sa vie.
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